MÂTIN AZUR, PRINTEMPS 2019

Suivez Mâtin de l’archipel des Gambiers au fond de la piscine, en passant par les côtes espagnoles, le Finistère et les Landes… Tous les chemins mènent à Rome, dit-on. Ceux que nous avons suivis nous ont bien souvent ramené·es au bord de l’eau. Peut-être parce que c’est la saison où l’on lève la truffe vers le ciel, où l’on hume l’air du large. Peut-être parce qu’il faut se méfier de l’eau qui dort et que nous avons eu envie d’explorer l’envers de la plage de rêve, du voyage au bout du monde, du charmant petit village de pêche. Peut-être pour aller là où la critique dresse le décor de rêves différents et de luttes gagnées.

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Manifeste pour la liberté d’accès à l’information, par Aaron Swartz.

DIS MOI COMMENT TU ÉCRIS, JE TE DIRAI QUI

Questions à Aurore Évain, historienne et metteuse en scène, à propos du terme «autrice».

Azur, une nuance pour dériver ...

... Comme le sens du mot lui-même, un mot voyageur qui ne se laisse saisir ni par une époque ni par un lieu. La dérive peut être douce, comme celle qui nous éloigne des sentiers battus le long de la route de la soie. Ou dure : celle d’un amour qui rabaisse, celle de la répression des mouvements sociaux, celle des forces qui s’emparent d’un espace public pour en faire un produit, de la langue pour en faire une arme.

Azur, un nouvel horizon

L’idée n’a qu’un an ! Un an qui a vu la meute du comité éditorial naître et grandir, de deux personnes à cinq, puis à treize aujourd’hui. Un an de grandes espérances, de petites réussites et de gros coups de stress… De questions aussi : celle du modèle économique d’une petite revue papier, ballotée sous les tropiques capricieux de l’édition mais toujours bénévole ; celle de la densité que nous visons, des harmonies à trouver entre texte, image et son. Six mois passent si vite, mais nous espérons que vous dégusterez lentement ce Mâtin qui sent l’air pur et l’iode. Et que vous continuerez à nous envoyer des grognements, aboiements et autres jappements : si aujourd’hui Mâtin se lit, s’échange et s’affirme, c’est grâce à vous, qui nous lisez. Merci !

Toujours bâtarde et sans collier, Mâtin Azur parle de marges, avec leurs écosystèmes fragiles, des personnes qui les occupent et qui s’occupent de les protéger. C’est la clébarde jamais perdue même quand on l’abandonne sur l’autoroute, chez des ami·e·s ou sur un comptoir.